La violence envers les femmes représente une atteinte aux droits fondamentaux de l’Homme. Elle résulte d’une discrimination à l’égard des femmes, tant dans le droit que dans les faits avec de lourdes conséquences. Cette violence peut entraver des progrès dans divers secteurs tels que l’élimination de la pauvreté, la lutte contre le VIH/sida, ainsi que la promotion de la paix et de la sécurité.
Prévenir cette violence est non seulement possible mais impératif. La journée  internationale des droits des femmes (le 8 mars) et de lutte contre les violences faites aux femmes (le 25 novembre) marquent des moments clés pour sensibiliser et mobiliser l’opinion publique. (…)

A La Réunion et à Mayotte, les violences faites aux femmes, particulièrement les violences conjugales, constituent un véritable problème de société en raison de leur ampleur et de leur gravité. (…)

Les violences conjugales et les comportements addictifs entretiennent une relation complexe et bidirectionnelle. La consommation de substances peut aggraver les violences, agissant comme des catalyseurs ou des inhibiteurs chez les agresseurs et les victimes. Les personnes suivies pour des addictions sont souvent impliquées dans des situations de violence conjugale, en particulier avec des substances comme l’alcool, la cocaïne ou le cannabis.
La réduction du nombre d’actes et de leurs  conséquences passe par le repérage systématique des auteurs et/ou victimes parmi les usagers accompagnés par les professionnels dans les établissements. (…)

De nombreuses publications, guides, affiches, webinaires… sont proposés sur le thème des violences envers les femmes.