Cette unité mise en place le 1er janvier 2021 par la gendarmerie nationale n’est pas spécifiquement dédiée aux victimes de violences conjugales mais à toute personne en situation de vulnérabilité. Elle succède aux Brigades de Prévention de la Délinquance Juvénile (BPDJ), qui intervenaient auprès d’un public jeune pour prévenir les situations d’incivilité et de délinquance. Se voulant plus globale, la Maison de Protection des Familles remplit quant à elle quatre fonctions principales :
– prévenir : par la mise en place d’actions de sensibilisation, la création d’outils spécifiques,
– protéger : par le suivi personnalisé des victimes selon les besoins exprimés,
– appuyer : en apportant son expertise aux enquêteurs, notamment dans la prise en charge ou l’audition de victimes sensibles,
– coordonner et animer : en favorisant les coopérations avec les partenaires