Rapport d'information fait au nom de la délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes sur le viol. Assemblée Nationale. Le 22 février 2018

Informations
Année
2,018
Auteur
Assemblée Nationale
Description
Au sommaire

  • Introduction
  • Synthèse des propositions

Première partie :

  • Un état des lieux alarmant appelant à renforcer la lutte contre les violences sexuelles
  • I. Le viol, un crime encore trop répandu dans un contexte de banalisation des violences sexuelles
  • II. Plusieurs pistes d’amélioration pour mettre fin à la “culture du viol” et mieux prendre en charge les victimes

Deuxième partie :

  • Faire évoluer le traitement judiciaire du viol pour mieux condamner les crimes sexuels
  • I. Des interrogations sur la nécessité d’adapter certaines règles et pratiques afin d’améliorer le traitement judiciaire des viols
  • II. Les questions particulières posées par les viols sur mineurs
  • Travaux de la délégation
  • Annexes

Vague

Extraits du rapport en lien avec les conduites addictives

« S’appuyant sur les résultats de l’enquête sur l’impact des violences sexuelles de l’enfance à l’âge adulte réalisée par l’association Mémoire traumatique et victimologie en 2015, avec le soutien de l’Unicef (22), la Dr Muriel SALMONA a présenté plusieurs données chiffrées permettant de comprendre la gravité des conséquences des violences sexuelles qui sont « un problème de santé publique majeur » :

  • 96 % des victimes interrogées dans ce cadre estiment que les violences sexuelles qu’elles ont subies ont « un impact sur leur santé mentale » et 60 % qu’elles ont « impact sur leur santé physique » ;
  • 78 % des victimes déclarent avoir déjà eu des idées suicidaires et 42 % ont fait au moins une tentative de suicide ;
  • 50 % des victimes ont développé des conduites addictives ;
  • (…) »

« Lors de son audition le 7 février 2018 par vos Rapporteures, la Dr Perrine MILLET, gynécologue obstétricienne (…) estime qu’entre 20 et 25 % des patientes ont été victimes de violences sexuelles et que, sans prise en charge adaptée, ces violences ont des conséquences sur leur santé. Elle a également fait mention de la possible gravité des conséquences de ces violences : par exemple 90 % des femmes atteintes d’une grande toxicomanie ont subi des maltraitances et très souvent des violences sexuelles. »

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