Alcool et réseaux sociaux : pourquoi il faut interdire la publicité en faveur de l’alcool par les influenceurs. Association Addictions France. Mars 2023

“Fin mars, l’Assemblée nationale examine une proposition de loi visant à “lutter contre les dérives des influenceurs sur les réseaux sociaux”. Dans ces débats, une question légitime se pose : faut-il continuer à inciter les adolescents à boire de l’alcool tout le temps et en toute occasion ? Alors que les jeunes sont plus réceptifs à la publicité faite par des influenceurs, et que les marques d’alcool sont déterminées à les séduire, Addictions France appelle les députés à prendre à bras le corps cet enjeu de santé publique. La solution est simple : interdire la promotion de l’alcool par des influenceurs.   

Devenu incontournable, le marketing d’influence est un levier de croissance et de notoriété pour les entreprises qui profitent de l’aura des influenceurs et de la relation de proximité qu’ils ont construit avec leurs communautés  pour capter un public souvent très jeune.  

Dans les débats en cours, les lobbies de l’alcool souhaitent faire bonne figure en proposant une fausse solution : rappeler que les influenceurs doivent respecter la loi Evin. Mais force est de constater que celle-ci n’est ni respectée – comme le prouve la récente victoire d’Addictions France à l’encontre de Meta – ni suffisante face au volume de publicités. Aujourd’hui, la loi doit s’adapter à l’évolution des pratiques.   

Pour Addictions France, il est inconcevable que l’industrie de l’alcool se base sur la captation d’un public mineur pour développer son chiffre d’affaires, au regard des risques de la consommation à cet âge.”

Lire le communiqué d’Addictions France
Consulter la note de position : Encadrer le marketing d’influence en faveur de produits à risques : un impératif de santé publique