Appel à projets AGRASC 2022 – Prévention et lutte contre la prostitution et la traite des êtres humains aux fins d’exploitation sexuelle. Préfecture de Mayotte. Jusqu’au 24 mars 2022

« La loi n° 2016-444 du 13 avril 2016 visant à renforcer la lutte contre le système prostitutionnel et à accompagner les personnes prostituées décline un ensemble de mesures illustrant la position abolitionniste de la France.
L’article 706-161 du code de procédure pénale prévoit que l’Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués (AGRASC), établissement public sous la double tutelle du ministère de la Justice et du ministère en charge du budget, verse à l’État des contributions destinées au financement de la lutte contre la délinquance et la criminalité et à la prévention de la prostitution et à l’accompagnement social et professionnel des personnes prostituées.

Dans ce cadre, pour 2022, est lancé un appel à projets régional d’un montant total de 2,6 millions d’euros.

Il vise à soutenir des projets innovants :

  • en matière de prévention de la prostitution, de prévention et d’information contre le proxénétisme et la traite des êtres humains aux fins d’exploitation sexuelle ;
  • en matière d’accompagnement des personnes en situation de prostitution et/ou victimes d’exploitation sexuelle qui n’entrent pas en parcours de sortie de la prostitution.

Les projets sélectionnés bénéficieront d’une aide financière se situant entre 50 000 € et 150 000 €.

La date limite de dépôt des candidatures : le 24 mars 2022

Le dossier de candidature doit être adressé, uniquement par voie électronique, à l’adresse suivante : drdfe@mayotte.gouv.fr »

Source : Préfecture de Mayotte

Vague

Lien entre prostitution est pratiques addictives

« Une consommation de tabac et de cannabis au-dessus de la moyenne de la population
Si la consommation d’alcool des personnes en situation de prostitution/TDS n’est pas plus élevée que celle de la population générale, ce n’est pas le cas pour celle de tabac et de cannabis. En effet, 46% des femmes, 65% d’hommes et 51% des transgenres en situation de prostitution/TDS sont fumeurs de tabac.

Les données concernant la consommation des autres drogues restent limitées dans cette population. Cependant, il convient de distinguer l’usage de drogues dans un but sexuel et dans d’autres cadres. La consommation de drogues dans le cadre des rapports sexuels (notamment drogues de synthèse) pourrait être à l’origine de prises de risques importantes. »

Informations de la Haute Autorité de Santé (État de santé des personnes en situation de prostitution et des travailleurs du sexe et identification des facteurs de vulnérabilité sanitaire. 2016)