Médicaments de contrebande : l’ARS appelle à la plus grande vigilance ! 19 août 2020

Mi-août 2020, «des dizaines de plaquettes de médicaments, présentées sous la marque IBUCAP, se sont échouées sur les plages de Mayotte. L’ARS appelle à la plus grande vigilance car la prise de médicaments, obtenus hors des pharmacies de ville ou sans prescription médicale, peut être très dangereuse, voire mortelle.

De nombreux médicaments sont copiés, contrefaits et distribués illégalement partout dans le monde. C’est un trafic criminel, rentable pour les trafiquants, dangereux pour les usagers.

En France, toute la chaîne du médicament, de sa fabrication à sa délivrance au patient, est contrôlée par des pharmaciens. Chaque médicament a une autorisation de mise sur le marché (A.M.M.) qui garantit sa qualité, son innocuité et son efficacité. Les fabricants pharmaceutiques autorisés à la vente en France sont régulièrement inspectés et évalués par des experts habilités et doivent se conformer à des pratiques de fabrication strictes.

Des médicaments présentés sous la « marque » IBUCAP, retrouvés sur les plages de Mayotte ce week-end, seraient distribués au Congo par la société SHALINA. « IBUCAP » n’a pas d’autorisation de mise sur le marché en France ; il n’est donc pas autorisé à la vente. Les médicaments trouvés à Mayotte ont été entreposés et transportés dans des conditions inconnues : leur qualité ne peut être garantie.

En l’absence de tout contrôle sanitaire, l’authenticité et la composition des produits n’est pas vérifiée. Ils peuvent contenir d’autres substances que celles mentionnées sur l’emballage, être surdosé ou encore inefficace

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Source : site de l’ARS Mayotte