Action de RDRD du collectif inter-associatif. Plage de Sohoa. Le 22 août 2020

En février 2020, pour la 3e année consécutive, la Kaz’OTE a organisé une formation en addictologie, en collaboration avec l’ARS et la Préfecture de Mayotte, à l’attention d’acteurs du social, de l’éducatif, de la protection de l’enfance, du médico-social…

Un des objectifs de cette formation était d’aborder la notion de réduction des risques et des dommages (RdRD).

Suite à cette formation, la Maison des Adolescents (Mlézi Maore) a impulsé une dynamique de RDRD en milieu festif, en lien avec Narike M’sada, l’AECUM, les Céméas, la Croix Rouge et l’espace santé de la commune de Dembéni.

Depuis le 21 février, les acteurs de ces structures se sont réunis 8 fois à cet effet. Une 1re intervention de RdRD, sous forme de stand et de maraude lors du festival Atomix de Mayotte, était initialement prévue fin avril. Cette action a du être annulée, en lien avec le contexte sanitaire.

Le collectif inter-associatif prévoit :

Une nouvelle action de RdRD
Sur la Plage de Sohoa
Le 22 août 2020, de 16 heures à 22 heures

Ils mettront à la disposition du public, par le biais d’un camion, des flyers et outils de RDRD (éthylotests, préservatifs internes et externes, lubrifiant, Roule Ta Paille, sérum physiologique et bouteilles d’eau).
Ils proposeront accueil / écoute / orientation et transmission de messages de RDR et profiteront de l’occasion pour présenter la philosophie de la RDR aux mahorais. Le collectif prévoit également des maraudes pour aller au contact des personnes sur la plage faisant la fête autour des traditionnels voulés.

Cette dynamique est ouverte aux acteurs souhaitant s’y associer.

Contact : Quentin GORRIAS – Educateur spécialisé à la Maison Des Adolescents
6 Rue Jardin Fleuri – Cavani – 97600 Mamoudzou
Tél. : 06 39 25 63 89
Fax : 02 69 63 29 10
Mail : q.gorrias@mlezi-maore.com

Vague

«La réduction des risques s’adresse avant tout aux consommateurs actifs de substances psychoactives licites et illicites et à leurs proches. (…)
La réduction des risques se réclame d’une démarche de santé publique pragmatique en ce qu’elle entend limiter les risques liés à la consommation, sans nécessairement avoir comme premier objectif le sevrage et l’abstinence.» (source : site MILDECA).