L’IFJR (Institut Français pour la Justice Restaurative), en lien avec l’ARCJR (Antenne Réunionnaise de Coordination de la Justice Restaurative), prévoit une
Formation « Devenir membre de la communauté »
Initialement prévu du 18 au 20 mars 2020 est ANNULEE
Cette formation vise à permettre à toute personne, intéressée par la mise en oeuvre de la justice restaurative, d’acquérir ou de renforcer ses compétences afin d’agir en tant que bénévole membre de la communauté au sein d’une rencontre condamnés – détenus / victimes.
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Rôle des membres de la communauté
Les membres de communauté ont pour rôle, sans interférence avec celui des animateurs, de manifester, par leur présence, la solidarité de la communauté à l’égard des participants victimes et infracteurs, l’intérêt porté par la société à la réparation la plus complète des répercussions du conflit né de l’infraction. Par leur soutien moral et leur présence, ils encouragent les participants dans leur implication et promeuvent la reconstruction du lien social au sein de la communauté.
Se gardant de tout jugement de valeur lors des échanges, les membres de la communauté participent à la mesure dans une posture de neutralité bienveillante.
En savoir plus : consulter le dépliant pour devenir membre de la communauté
Qu’est-ce que la justice restaurative ?
La justice restaurative est :
• une pratique fondée sur le dialogue entre personnes victimes et personnes condamnées,
• animée par des professionnels neutres et bienveillants,
• en présence de bénévoles formés membres de la communauté.
C’est une pratique complémentaire du système de justice pénale, coordonnée par des professionnels.
Elle contribue à une prise de conscience des répercussions d’une infraction et favorise la restauration de chacun.
En savoir plus sur cette pratique : consulter
Le site de l’IFJR précise que la justice restaurative n’a aucune ambition thérapeutique.
«Les bienfaits personnels de la justice restaurative sont désormais scientifiquement évalués, tant auprès des personnes victimes ou infracteurs, que de leurs proches ou de leurs communautés d’appartenance. Ces bienfaits sont d’ordre psychologique (réduction des peurs et des angoisses, responsabilisation vis-à-vis des comportements passé et à venir) et même physique (diminution des insomnies, réduction des addictions). Certains pourraient être tentés d’y voire la preuve que la justice restaurative relève d’un processus thérapeutique. C’est confondre en réalité processus et effets.
La justice restaurative, selon les spécificités propres à chaque mesure, s’inscrit dans un processus au cours duquel ceux qui y participent vont entrer en dialogue. C’est ce dialogue qui est l’objectif primordial de la rencontre restaurative, en aucun cas la transformation des personnes ou leur accompagnement thérapeutique. La rencontre, en ce qu’elle permet la (re)découverte de l’humanité de chacun, l’expression et l’écoute des ressentis de chacun, peut avoir des effets positifs pour les personnes. Ces effets ne sont néanmoins pas garantis. Ils ne sont recherchés que par les participants, dans l’intimité de leur personne.»
Source : site de l’IFJR
Initialement prévu du 18 au 20 mars 2020 est ANNULEE
- Le dépliant sur la médiation restaurative, à l’attention des victimes ou auteurs d’une infraction pénale
- Le dépliant sur les rencontres condamnés ou détenus – victimes, à l’attention des victimes ou auteurs d’une infraction pénale
- Le dépliant sur la justice restaurative du Ministère de la Justice
- le site de l’IFJR
