«Santé Publique France, l’agence nationale de santé publique (ex Institut de veille sanitaire) produit chaque année, à l’occasion de la « Journée mondiale de lutte contre le sida », des données actualisées sur l’infection à VIH et les infections sexuellement transmissibles (IST) bactériennes en France. Ces données reposent sur différents systèmes de surveillance auxquels participent biologistes et/ou cliniciens, de façon obligatoire ou volontaire, et sur des enquêtes menées auprès de populations spécifiques.»
(…)
«Le nombre de découvertes de séropositivité VIH est estimé à près de 6 000 en 2015 ; ce nombre est stable depuis 2011.»
(…)
«Rapporté à la population, le nombre de découvertes de séropositivité est de 89 par million d’habitants. Ce taux est beaucoup plus élevé en Guyane, puis en Guadeloupe, Martinique et Île-de-France (IdF).»
(…)
«Depuis 2012, un nombre plus élevé de séropositivités sont découvertes en métropole hors IdF (…). La région IdF concentre encore néanmoins 42% des découvertes de séropositivité et les DOM 8%, alors que ces deux régions représentent respectivement 18% et 3% de la population vivant en France.»
(…)
«Le nombre d’UDI (usagers de drogues injectables) découvrant leur séropositivité VIH est toujours très faible (environ 90 cas, soit 2% de l’ensemble des diagnostics en 2015). La majorité d’entre eux sont des hommes (86%). La part des UD nés à l’étranger fluctue selon les années autour de 50%, elle est de 55% pour les UD diagnostiqués en 2015 (principalement nés en Europe de l’Est et du Centre). La part des UD diagnostiqués au stade avancé de l’infection était de 38% en 2015.
La réalisation de l’enquête Coquelicot 2011-2013 a montré la persistance de l’exposition au risque d’infection par le VIH chez les UDI : 26% des participants déclaraient avoir partagé leur seringue au moins 1 fois au cours du dernier mois (versus 13% en 2004).»
Points clés
I – Le dépistage de l’infection à VIH
II – Les découvertes de séropositivité VIH
III – Les IST bactériennes
IV – Les HSH, population la plus touchée par le VIH et les IST bactériennes
V – Les personnes contaminées par rapports hétérosexuels
VI – Les usagers de drogues injectables
Conclusion
En savoir plus surles données épidémiologiques 2016
source : Site de Santé Publique France
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«Le nombre de découvertes de séropositivité VIH est estimé à près de 6 000 en 2015 ; ce nombre est stable depuis 2011.»
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«Rapporté à la population, le nombre de découvertes de séropositivité est de 89 par million d’habitants. Ce taux est beaucoup plus élevé en Guyane, puis en Guadeloupe, Martinique et Île-de-France (IdF).»
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«Depuis 2012, un nombre plus élevé de séropositivités sont découvertes en métropole hors IdF (…). La région IdF concentre encore néanmoins 42% des découvertes de séropositivité et les DOM 8%, alors que ces deux régions représentent respectivement 18% et 3% de la population vivant en France.»
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«Le nombre d’UDI (usagers de drogues injectables) découvrant leur séropositivité VIH est toujours très faible (environ 90 cas, soit 2% de l’ensemble des diagnostics en 2015). La majorité d’entre eux sont des hommes (86%). La part des UD nés à l’étranger fluctue selon les années autour de 50%, elle est de 55% pour les UD diagnostiqués en 2015 (principalement nés en Europe de l’Est et du Centre). La part des UD diagnostiqués au stade avancé de l’infection était de 38% en 2015.
La réalisation de l’enquête Coquelicot 2011-2013 a montré la persistance de l’exposition au risque d’infection par le VIH chez les UDI : 26% des participants déclaraient avoir partagé leur seringue au moins 1 fois au cours du dernier mois (versus 13% en 2004).»
Au sommaire
Points clésI – Le dépistage de l’infection à VIH
II – Les découvertes de séropositivité VIH
III – Les IST bactériennes
IV – Les HSH, population la plus touchée par le VIH et les IST bactériennes
V – Les personnes contaminées par rapports hétérosexuels
VI – Les usagers de drogues injectables
Conclusion
En savoir plus surles données épidémiologiques 2016
source : Site de Santé Publique France