Le plan 2013-2017 repose sur trois grandes priorités :
• Fonder l’action publique sur l’observation, la recherche et l’évaluation.
• Prendre en compte les populations les plus exposées pour réduire les risques et les dommages sanitaires et sociaux.
• Renforcer la sécurité, la tranquillité et la santé publiques au niveau national et international en luttant contre les trafics et contre toutes les formes de délinquance liées aux consommations de substances psychoactives.
Plan gouvernemental de lutte contre les drogues et les conduites addictives (2013-2017)
Plans d’actions 2013-2015 et 2016-2017
“Le plan gouvernemental de lutte contre les drogues et les conduites addictives définit la stratégie de la France pour les quatre années à venir.
Elaboré sur le modèle du plan de l’Union Européenne en la matière, ce plan stratégique sera décliné en deux plans d’actions successifs, programmés sur une durée de deux ans chacun.”
“Ce document présente le premier plan d’actions, préparé pour la période 2013-2015.”
Plusieurs actions du Plan concernent l’Outre-mer
Axe stratégique 1.4
- Intégrer les départements et collectivités des Outre-mer dans le baromètre santé.
- Renforcer l’information sur la pharmacodépendance dans les Outre-Mer.
- Étendre la plateforme d’information et d’échange Internet de La Réunion à l’ensemble des Outre-mer.
- Mettre en œuvre des actions de communication et d’information ciblées à destination des populations vulnérables.
Axe stratégique 2.5
- Renforcer la lutte contre le trafic inter-îles dans les Antilles.
- Renforcer l’action du Centre Interministériel De Formation Anti-Drogue (CIFAD) de Fort de France à destination des États voisins des Départements Français d’Amérique (DFA).
Ce nouveau plan d’actions poursuit la révision en profondeur des méthodes de prévention initiée depuis 2013 par le plan gouvernemental de lutte contre les drogues et les conduites addictives 2013-2017.
Il s’agit d’améliorer et d’évaluer l’efficacité de la prévention dans le cadre d’une mise en cohérence des politiques d’éducation, de santé et d’application de la loi.
L’axe 4 de ce plan d’actions est intitulé «Agir en Outre-Mer»
Les Outre-Mer et l’hexagone ont de nombreux points communs notamment en ce qui concerne la formation des professionnels de santé, le réseau de premier recours, et la prise en charge dans un parcours coordonné de soins. Néanmoins les départements et collectivités d’Outre-Mer doivent faire face à certaines problématiques particulières en matière de consommation et de trafic qu’il convient de traiter spécifiquement.
Axe 4.1 : Améliorer la connaissance des consommations dans les Outre-Mer
- Améliorer la connaissance des consommations de substances psychoactives dans les départements d’Outre-Mer (DOM) notamment à Mayotte,
- Etendre la plateforme d’information et d’échange Internet de La Réunion à l’ensemble des Outre-Mer.
Axe 4.2 : Adapter le dispositif de prise en charge aux besoins identifiés
- Former les professionnels des CJC à l’intervention précoce et promouvoir l’utilisation du guide Processus d’accompagnement et d’alliance pour le changement thérapeutique (PAACT) dans les CJC.
- Expérimenter un programme Soutien aux familles et à la parentalité (SFP) à La Réunion.
Axe 4.3 : Renforcer la lutte contre le trafic inter-îles dans les Antilles
- Organiser des séminaires régionaux pour favoriser les échanges entre les différents acteurs engagés dans la lutte contre le trafic de stupéfiants en Amérique latine et dans les Caraïbes.
Axe 4.4 : Renforcer l’action du Centre interministériel de formation anti-drogue (CIFAD) de Fort-de-France à destination des États voisins des départements français d’Amérique
- Renforcer la coopération en matière de formation à la lutte contre les trafics et notamment le trafic maritime.
[Source : site de la MILDECA