La Cour des comptes a conduit une évaluation des politiques de lutte contre les consommations nocives d’alcool visant à analyser les évolutions de la consommation et l’état des connaissances scientifiques sur les comportements à risque, et à apprécier l’efficacité des principaux leviers d’action publique et les limites des politiques conduites. Aux termes de son enquête, la Cour appelle à une prise de conscience collective et propose un cadre d’action au service d’objectifs mieux affirmés.»
Chapitre 1 – Une absence de consensus
I – Une tradition bien ancrée de production et de consommation
II – Une consommation qui baisse mais reste supérieure à celle des autres pays comparables
III – Une appréciation incomplète des conséquences des consommations nocives d’alcool
IV – Le difficile équilibre à trouver entre les enjeux économiques, la santé et la sécurité
Chapitre II – Une action publique qui peine à agir sur les comportements
I – Une réglementation de la distribution en décalage par rapport à l’évolution des habitudes de consommation
II – Des comportements à risque mal contenus par les dispositifs de contrôle et l’arsenal de sanctions
III – Une approche évaluative de l’éducation à la santé et à la sécurité routière insuffisamment développée
Chapitre III – Des politiques mal coordonnées, reposant sur des bases mal établies
I – Des coûts qui restent à préciser
II – Un effort de formation et de recherche peu soutenu
III – Une coordination inaboutie entre acteurs
Chapitre IV – Faire de la lutte contre les consommations nocives d’alcool une priorité de l’action publique
I – Élaborer un programme de réduction des consommations nocives d’alcool
II – Agir sur tous les leviers d’action
Conclusion générale
Récapitulatif des recommandations