Etat de santé de la population de La Réunion et de Mayotte. ARS Océan Indien. 2010

«Le Plan Stratégique Régional de Santé (PSRS) prévoit une évaluation des besoins de santé et de leur évolution qui tienne compte de la situation démographique, de l’état de santé et des risques sanitaires, des inégalités sociales et territoriales de santé, des déterminants de santé et des situations de handicap.»
Le PSRS distingue 5 domaines stratégiques, qui vont ainsi être déclinés :
  • les risques sanitaires,
  • le handicap et vieillissement,
  • la périnatalité et petite enfance,
  • la santé mentale,
  • les maladies chroniques.
Ce dossier statistique compare des données de France hexagonale, avec les départements d’outre-mer que sont Mayotte et La Réunion, selon les 5 domaines stratégiques cités plus haut.

A noter, quelques données sur La Réunion et Mayotte
«(…) La Réunion accuse toujours un certain retard par rapport à la métropole en matière de mortalité. L’abus d’alcool pour les hommes, et le diabète pour les femmes restent aujourd’hui encore les principales causes de surmortalité.
La part des décès évitables est plus importante à La Réunion qu’à Mayotte ou qu’en métropole. Les comportements à risque les plus remarquables sont l’alcool et les chutes accidentelles à La Réunion, les accidents de transport à Mayotte alors qu’il s’agit du tabac en métropole» Extrait p.5

«L’impact de l’alcoolisme est considérable à La Réunion, et l’alcool est à l’origine de nombreux passages à l’acte (suicides, violences…).
(…)
Les conduites à risque ne concernent pas seulement l’alcool.
La polytoxicomanie alcool-médicaments, alcool-cannabis et plus récemment l’apparition d’ecstasy et de cocaïne dans des milieux jeunes fait craindre une explosion des phénomènes de dépendance et de leurs conséquences.

Néanmoins, il est à noter qu’on observe depuis 2001 une baisse des indicateurs en ce qui concerne les pathologies associées à l’alcool.

Bien que la consommation d’alcool à Mayotte soit nettement moindre qu’à La Réunion, des inquiétudes existent pour les jeunes : ceux-ci font un mélange d’alcool, de « bangué » (cannabis local) et de médicaments psychotropes détournés de leur usage. » Extrait p.13

Source : Dossiers statistiques – ARS OI

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