«Dans le cadre de cette première phase de diagnostic, l’équipe d’évaluation esquisse trois pistes de scénarios :
- A. approfondissement de la politique de sécurité routière en privilégiant une action déterminée sur les comportements, la plus efficace à court terme ;
- B. amélioration de l’action éducative et de la prévention, notamment en faveur des 16-24 ans, tout en maintenant les autres aspects de la politique actuelle, en afin de préserver l’acceptabilité de cette politique ;
- C. orientation de la politique de sécurité routière en fonction des enjeux majeurs de santé publique : réduction des blessés et notamment des blessés graves, prévention de l’alcoolisme.
Le premier scénario est en continuité avec la politique actuelle privilégiant les résultats immédiats. Le scénario B met l’accent sur une action pédagogique, ce qui suppose une véritable impulsion interministérielle pour des effets moins immédiats mais plus durables. Le dernier est sans doute le scénario le plus ambitieux car il nécessite une impulsion interministérielle plus importante et un fort investissement du ministère de la santé ; mais il est sans doute le plus porteur en termes d’acceptabilité.»
A lire notamment :
- L’évolution des comportements à risque p. 14
- L’addiction au téléphone et au SMS est un facteur de risque croissant p.14
- Les addictions aux drogues multiples sont un facteur dont les effets doivent être précisés p.15
- La lutte contre les addictions au volant piétine malgré une importante évolution des mentalités. p.20
- La problématique des addictions au volant peut être abordée même si elle est complexe. p.239