A lire notamment page 31 :
« Parmi les facteurs de risque du suicide, les troubles psychiatriques, dont les troubles de l’humeur (dépression, troubles bipolaires, etc.), jouent un rôle majeur. Les
facteurs (neuro)biologiques, les maladies somatiques, les addictions, les évé-
nements de vie négatifs (difficultés vécues dans l’enfance, ruptures, deuils,
agressions physiques et sexuelles, etc.), jouent également un rôle, de même
que l’isolement, la précarité financière, l’endettement, le chômage, le milieu
professionnel et le type d’emploi, les risques psychosociaux au travail. Les
facteurs de protection constituent le pendant de ces facteurs de risque. »
facteurs (neuro)biologiques, les maladies somatiques, les addictions, les évé-
nements de vie négatifs (difficultés vécues dans l’enfance, ruptures, deuils,
agressions physiques et sexuelles, etc.), jouent également un rôle, de même
que l’isolement, la précarité financière, l’endettement, le chômage, le milieu
professionnel et le type d’emploi, les risques psychosociaux au travail. Les
facteurs de protection constituent le pendant de ces facteurs de risque. »
Voir en page 132, Pathologies associées aux suicides :
« Le lien entre suicide et pathologies psychiatriques est scientifiquement connu. Les travaux internationaux faisant appel à l’autopsie psychologique indiquent que près de 90 % des personnes qui se suicident étaient atteintes d’un trouble mental ou du comportement. Tous les troubles y sont décrits, principalement les troubles de l’humeur (30 à 70 % des cas), les conduites addictives notamment l’alcoolisme (18 à 40 %), les troubles psychotiques (4 à 24 %) et les troubles de la personnalité (13 à 17 %), (…)
Les troubles mentaux associés aux suicides sont en très grande majorité des troubles de l’humeur (32,7 % des CDS). Sont cités avec une fréquence moindre : les conduites addictives – principalement l’alcoolisme – (5,4 %), les troubles anxieux essentiellement de type anxiodépressif ou troubles de l’adaptation (2,9 %), puis les troubles psychotiques (2,4 %). (…)
Les troubles mentaux associés aux suicides sont en très grande majorité des troubles de l’humeur (32,7 % des CDS). Sont cités avec une fréquence moindre : les conduites addictives – principalement l’alcoolisme – (5,4 %), les troubles anxieux essentiellement de type anxiodépressif ou troubles de l’adaptation (2,9 %), puis les troubles psychotiques (2,4 %). (…)
Inversement, les conduites addictives et les troubles mentaux organiques apparaissent bien plus faiblement associés aux décès par suicides qu’aux décès d’autres causes (…)
Ce rapport présente un premier état des lieux des connaissances qui sera appelé à être enrichi. Il comporte une description et une analyse des systèmes d’information et des actions de prévention, ainsi que des perspectives de recherche. Il énonce des recommandations qui seront suivies et complétées dans les rapports annuels ultérieurs, afin de mieux identifier les leviers d’action efficaces pour prévenir le suicide. »