Sous le signe du lien – 1990

« L’étude du comportement, ce qu’on appelle l’éthologie, s’avère de plus en plus comme une discipline unifiée que l’on souhaite étudier l’homme ou l’animal. C’est du moins la démonstration que Boris Cyrulnik fait dans son livre qui fourmille d’exemples pris successivement chez l’un et l’autre. L’exemple le plus frappant est peut-être celui de l' »empreinte ».

On a pu repérer une période précise différente selon les espèces, juste après l’accouchement, au cours de laquelle se déclenche le processus d’attachement de la mère pour son petit.
Si une perturbation a fait rater ce moment à la mère, on assiste à une crise définitive du lien, celle-ci ne reconnaissant pas son petit, le rejetant, voire l’attaquant.

Il n’en va pas autrement pour l’être humain, alors que la majorité des déprimés adultes ont connu une période de séparation précoce. »